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Prince
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26 février 2008

Art 40. [Plaisirs Solitaires]

[NDA: Voici une nouvelle qui n'a pas grand intérêt, si ce n'est qu'elle est courte... xD au moins elle m'a occupé, du moins au moment ou je l'ai écrite. Sachez d'ailleurs, que je me suis pas réellement appliquée à son écriture, donc... Elle n'est pas extrêmement bien écrite ^^ (wow, comme je me répète!). J'espère quand même qu'elle vous plaira et que vous y verrez un certain intérêt.]

Je suis dans un couloir sombre, je n’ai pas allumé la lumière, à quoi bon puisque je vois à peu près où je vais ?

J’ouvre la porte, le ciel est gris. Il ne fait pas froid dehors, c’est étonnant pour un jour d’hiver. Néanmoins je suis assez bien couverte, je porte un t-shirt à manches courtes noir, un gilet rouge rosé que je n’ai pas fermé jusqu’au bout, et un manteau long, dont j’ai accroché seulement un bouton.

Dans la rue il n’y à pas beaucoup de monde, seulement quelques passant. C’est étrange tout de même, je suis en centre ville, mais c’est sûrement parce que nous sommes en période de vacances. Je fouille dans la poche droite de mon manteau, il y a du bazar la dedans, il faudrait que je pense à la vider, j’en sors mon téléphone portable, ouvre le clapet et regarde l’heure en bas de l’écran, il indique quatre heure et quart, j’ai donc passé trente minutes chez ce maudit arracheur de bouche. Je relève la tête, la rue est toujours aussi déserte. Je m’avance sur les pavés de la rue. Je veux passer à la « mie câline », ma boulangerie préférée. Je débouche dans une autre ruelle, il y a plus de monde, c’est rassurant. Je marche, je marche. Ma chaussure droite me fait un peu mal au petit doigt de pied, ça m’énerve, elle est jolie cette paire, mais pas très confortable. Je les regarde ainsi que le sol qui défile. J’aime bien regarder mes pieds, je ris dans ma tête à cette pensée.

Me voici dans l’avenue du cinéma et théâtre « La Grenette ». Je m’arrête devant la route, regarde à gauche, ah… une voiture, j’attends, elle est passée, je regarde à nouveau puis je traverse.

Je passe devant le marchand de sacs, pfff… ils sont toujours aussi laid, me dis-je avec ironie. Me voilà enfin à la « mie câline », il y a pas mal de monde, mais bon j’ai le temps. Je me mets alors à la fin de la file. Etonnement je n’attends pas longtemps, quelques secondes seulement avant d’être prise au service.

«-Oui ?  Que désirez vous ?

-Une Ice Tea s’il vous plaît. »

La femme part aussitôt me chercher ma bouteille, puis elle revient en me demandant deux euro. Hé ! Je n’avais pas finis de commander.

« -Euh… Je voudrais aussi un pain au chocolat. » M’emprassai-je de dire.

Evidemment, le prix change, j’en ai pour deux euro et quatre-vingt-cinq centimes. Je lui donne les sous et attend qu’elle vienne me rendre le reste, cinq centimes. Elle aurait pût se les garder. Je me remets en route, tout en marchant je met ma bouteille dans une poche de mon manteau, le bout dépasse, c’est assez ridicule, mais bon je n’ai pas d’autre choix. J’ouvre le sachet dans lequel ont m’a mis mon pain au chocolat et je me presse de l’entamer, prenant des morceaux entre mon pouce et mon index pour enfin les mettrent dans ma bouche, hum ! C’est bon, il est encore chaud et moelleux. Je repasse devant le magasin de sac. Cette fois je ne traverse pas, pas tout de suite en tout cas. Je passe devant le café, toujours dans la même rue, puis devant le cinéma, devant moi je vois une fille de mon bahut, avec un mec, une vraie racaille. De toute façon, je ne l’aime pas cette nana. Je traverse la route et prend une autre rue. Tient, sa vibre dans ma poche, je prend mon portable et regarde le dessus du clapet : « Nouveau message de Clément », je l’ouvre, sélectionne le message et clique sur le bouton pour agrandir le sms.

« On se fait donjon à 5h, soit là»

Je range mon portable, bah, à cinq heures je serais de retour.

 

Je passe dans une nouvelle rue, et encore une autre. Je traverse quelques routes lorsqu’il se met à venter.

Ça fait du bien, le vent qui fouette le visage, je lève mon menton et ferme les yeux. Il commence aussi à pleuvoir. Des gouttelettes viennent se jeter sur moi, me rafraîchissant. Je respire alors à pleins nez les odeurs de la rue. Comme c’est étrange, ça sent le goudron chaud et humide d’été. J’aime bien cette odeur, elle est spéciale. Je regarde alors devant moi où se trouve un homme qui marche à une allure identique à la mienne. Il a mit un gilet noir avec des taches roses et violettes, ainsi qu’un manteau assez court, en cuir. Le plus amusant, c’est de regarder ses fesses. Son pantalon étant extrêmement baissé, on voit sans mal son boxer noir.

Je regarde. Puisqu’il se montre ainsi, c’est sûrement pour en faire profiter les autres, non ?

Arrivés à un carrefour, voilà le moment de nous séparer, lui et moi. Il continue tout droit, quand à moi je prends la rue de gauche. Je traverse à nouveau une route et prend l’escalier qui mène à un bâtiment de Lycée. C’est un endroit que j’apprécie, il n’y a jamais personne, sauf pendant les heures de sorties des lycéens. Le vent fait voler mes cheveux. Le grelot que j’avais accroché avec un élastique à une mèche fait du bruit. J’adore. « Gring Gring ». Ah ah !

Je descend les escaliers, le bruit de mes pas est agréable. Je continue dans une rue sombre, mes chaussures commencent à grincer au frottement de mes chaussettes, c’est étrange mais ça le fait souvent.

La pluie cesse de tomber, je ressens comme de la mélancolie face à l’arrêt de cette petite averse. J’entends le bruit des travaux de chantiers, l’odeur vient aussi accompagner ces sons curieux. Odeur assez plaisante, pour ma part, elle me fait penser à un renouveau… la renaissance… N’est-ce pas compliqué ? hé hé !

Mes pas s’accélèrent, il est quatre heures quarante, il ne faut pas que je sois en retard au rendez-vous.

Je prend mes clefs, j’ouvre le portail, entre dans le somptueux jardin. Je monte les cinq marches, m’arrête quelques secondes le temps d’introduire la clef dans la serrure et de pousser la porte pour me glisser à l’intérieur du bâtiment. Je suis dans un grand hall, presque vide, les murs et le sol sont blanc. Seul la petite table au fond de la pièce casse cette ambiance étrange. Je pose mes clefs dessus, enlève ma veste, pénètre dans une seconde salle, plus sombre et plus meublée. C’est en fait un couloir. Je pose ma veste à l’endroit prévu à cet effet ; autrement dit le porte manteaux. Je prend le Ice Tea et monte les escaliers couverts d’un tapis rouge. Une fois en haut j’atterrie sur une pièce aux murs blanc et au sol de parquet, meublé de deux canapés perpendiculaire l’un à l’autre, face à une télévision. Non loin se trouve un bureau, je marche vers lui, le parquet craque sous mes pas. Un fauteuil noir fait face au bureau de bois, je m’assoie. J’ouvre la bouteille et bois. Cet Ice Tea à un gout assez mauvais, c’est pourtant le même que d’habitude, après avoir bu quelques gorgées je le repose. J’allume alors ce qui semble être un ordinateur portable. Pas de mots de passe, j’y accède sans difficultés.

Pas de doutes, je suis bien arrivée. Je me glisse alors dans l’autre monde. Il est cinq heures, c’est le moment de rejoindre les autres. Le donjon nous attend.


[Fin]

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Commentaires
P
Connais pas Zola '^^<br /> Franchement, je ne pensais pas que quelqu'un l'aimerai cette nouvelle :/ Toi aussi tu m'étonnes XD J'espère aussi que ça t'auras encore plus donné envie de lire :p héhé ^^
C
J'ai adoré ! ça fait longtemps que je n'ai pas lu un texte de ce genre ... fait uniquement de descriptions... c'est super. Je suis même plutôt etonné car Zola et son naturalime m'ont traumatisé au lycée mais tu es très loin de tout ça, une ecriture simple et fraiche ... on s'immerge avec aisance, je n'ai pu qu'aimer, bravo ! =)
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