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Prince
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17 février 2008

Art 29. [La Protection]

[NDA: Je n'ai écrit qu'un tout petit morceau... Donc bon, mais je vous le met quand même :) Parce que faut m'encourager à faire la suite xD]


Avant de commencer à vous raconter mon récit, je tiens à vous prévenir ; certains passages seront certainement difficiles à comprendre. Sachez que certaines histoires ne sont pas simples, mais ça peut-être le saviez-vous déjà.

Le monde dans lequel vivent les personnages dont je vais vous parler, est un monde bien différent du notre, quoi que, il y a tout de même beaucoup de ressemblances.

Dans notre univers, lorsque le soleil est haut dans le ciel et qu’il illumine une ville, elle prend des couleurs éclatantes, la rendant gaie, joyeuse ! Rendant ainsi bien du peuple heureux. Mais parfois, il est vrai, avouons le, la vie perd parfois sont soleil, mais même lorsque les nuages le caches, il arrive encore parfois à faire passer ses rayons sur nos pieds.

Dans leurs univers à eux, le soleil n’atteint pas leur planète. Si bien qu’ils vivent constamment dans le noir. Ne prenez pas cette phrase pour de l’abstrait ! Le soleil n’y atteint vraiment pas leurs corps (mais il arrive toujours à passer dans leurs âmes, bien heureusement).

Je mettrai ma main à couper que vous avez déjà lâcher le fil de l’histoire – bien qu’elle n’est pas encore commencé –, que vous êtes partis ailleurs, dans vos pensées, quoi que non, je n’y mettrai pas ma main à coupé, au risque d’avoir tort je préfère encore me pendre plutôt que de perdre un membre si précieux !

 

Cette histoire débute en l’an 500 après Jésus-Christ, un jour de décembre dans une ville sombre nommée Con-Kershnik. Ce jour-là cette bourgade était animée de cris de douleurs et de désespoirs de femmes et d’hommes essayant de fuir les gigantesques volatiles noir lançants des grenades qui explosaient sur les bâtisses. Le sang coulait à flot, tachant les murs et les sols de ce rouge luisant, chaque seconde des vies s’éteignaient, les unes après les autres.

Toutes ses personnes effrayées ont une histoire bien à elles, on pourrait raconter la vie de chacun, bien que certaines seraient loin d’être intéressantes, mais ce récit n’a pour but que de raconter la vie que de quelques femmes, ainsi que des bouts de passages de celles d’autres gens, qui, au court de leurs histoires à elles, seraient passés par là.

Il faut que vous le sachiez, parmi toutes ses personnes courrant et s’affolant dans tous les sens, seul une aura choisit un destin qui influencera le reste de cette planète, peut-être même de l’univers entier !

 -Vas t’en Dakarlia !

Un homme ouvrit la porte d’une maison encore debout. De ses deux mains il empoigna la jeune femme par les épaules et la jeta dehors.

-Mais… Et toi ?!

Dakarlia, qu’elle s’apellait.

-Je dois rester ici pour sauver la ville ! Vas t’en ! Suis les autres, je vous rejoindrais quand ma mission sera terminée.

-Mais c’est le devoir des gardes ça ! Ainsi que de la police ! Viens avec moi, je t’en prie, mon amour, ne me laisse pas…

-Pardonne moi Dakarlia.

Sur ses mots, l’homme referma la porte au nez de sa femme qui venait de se lever. Alors qu’elle se rendait vers l’entrée de son logis pour tenter de rappeler son mari, un missile géant s’abattit sur leur maison.

Comme par miracle, la jeune Dakarlia fut seulement éjectée contre une habitation voisine. Gravement blessée à une jambe, elle tenta de se levée mais n’y parvint pas. C’est alors qu’un troupeau de villageois au pas de course passa devant elle, Dakarlia aurait voulu leur demander de l’aide, mais elle n’y parvint pas. La bouche entrouverte, elle tentait désespéramment de prononcer ses mots mais ils ne sortaient pas, ce qui venait de se passer l’avait tellement perturbé qu’elle en perdait tout ses moyens.

-ça va aller, madame ?

-j…

-Vous êtes salement amochée, mais je vais vous aider à sortir d’ici.

Dakarlia regarda la femme qui venait de s'accroupir devant elle, et qui, à présent, avait prit son propre bras pour le mettre autour de son coup, pour ainsi la soulever. Elle devait avoir environ le même âge qu’elle, bien qu’elle soit moins ridée. Elle était aussi bien plus jolie, du moins, c’est ce que constatait et pensait Dakarlia. Son visage était fin, légèrement ovale, mais surtout, sa peau était très pâle. Seul les gens de la haute cour ne prenaient pas de couleurs, la veuve le savait bien.Ses longs cheveux châtains clairs, avaient dû être soigneusement coiffés, mais à présent, il n’en était plus rien car sa chevelure était totalement désorganisée, et certaines mèches partaient en l’air, lui donnant un air de fille des rues. Sa toilette, avait également dû être magnifique, mais le temps et les évènements avait fait de sa robe a dentelle d’or, une vieille étoffe, déchirée, pleine de terre et complètement foutue.

-Oh… ! La douleur est-elle si intense, pour que vous en pleuriez ainsi ?

Dakarlia ne l’avait pas remarqué, mais les larmes déferlaient sur son visage. La douleur… oui. Mais même la souffrance provoquée par la blessure de sa jambe n’était pas aussi forte que celle de son cœur.

-Et en plus vous semblez enceinte. Ma pauvre… Allons allons, tout va s’arranger, regardez ! Ils cessent d’envoyer des bombes !

Soudain, on entendit, par-dessus les cris de la population affolée, un énorme fracas suivit d’ hurlements de guerriers. Evidemment, si les grenades avaient cessées de tomber du ciel, c’était pour laisser place aux combattants qui allaient achever le travail déjà presque terminé. Dakarlia et la jeune femme de bonne fortune eurent tôt fait de les voir ; ils étaient non loin d’elles, sur la grande place du marché, avec environs cinq cent mètres d’écarts entre eux.

-Vite ! Il ne faut pas qu’ils nous voient !

Les deux femmes pressèrent le pas, comme elles le pouvaient. La rue était maintenant déserte, ce qui leurs évitaient de ralentir la marche, ou encore d’être bousculées. Néanmoins elles étaient bien plus visibles par les gardes, mais ces derniers ne semblaient pas les avoir remarquées, du moins, pour l’instant.

La veuve et la jeune femme de la cours débouchèrent alors sur une autre rue. Le choix s’offrait alors à elles. En allant à droite, elles se trouveraient vite dans les mains de l’ennemi, en allant à gauche elles se trouveraient coincées par les décombres des habitations, en allant tout droit, elles se trouveraient devant un pont de pierre encore intacte qui menait loin de la sortie de la ville, et elles seraient toujours aussi voyantes aux yeux des guerriers qui commençaient déjà à s’approcher.

Droite ? Gauche ? Tout droit ?

Elles évitèrent d’y réfléchir un moment, et sous le coup de l’intuition, elles choisirent d’aller en face. A présent les deux femmes courraient. L’une, se demanda comment l’autre pouvait elle faire alors qu’elle était blessée –et enceinte-. Elle regarda alors la jambe de Dakarlia et vit que cette dernière ne semblait plus avoir mal. « C’est étrange. » Se dit la femme de bonne fortune. « Sa blessure était pourtant profonde. » C’est ainsi qu’elle remarqua le bracelet autour du poignet droit de la veuve.

-Par ici ! Il y a quelqu’un !

C’était la voix d’un homme, les deux femmes se retournèrent et virent aussitôt les guerriers qui courraient vers elles, leurs armes tendues en l’air.

-Puis-je… Pourrais-je connaître le nom de celle qui m’a aidé ? Demanda Dakarlia d’une voix faiblarde.

-Croyez vous vraiment que c’est le moment de poser ce genre de questions ?! Je vous réponds quand même, mon nom est Lili. Lili Shu. Maintenant ne parlez plus ! Il faut économiser nos forces !

Cette dernière prit une main de Dakarlia pour l’aider à courir plus vite. Elle l’entraîna sur le petit pont qui survolait la rivière, quand, elle vit de nouveaux guerriers ennemis tout au bout de la rue.

Dakarlia lâcha soudainement la main de Lili, et lorsqu’elle eu traversé tout le pont, elle le contourna, se baissa et se hissa dessous.

-Madame !

Inconsciemment, la jeune femme de bonne fortune la suivit, elle regarda sous le pont et vit qu’il y avait un petit rebord au dessus de l’eau, sur lequel elles pourraient se cacher ; elle se baissa alors à son tour, et, à quatre pattes, rejoint la veuve.

-Vous aussi, vous détenez la « protection » ? Vous faites parti de ceux qu’ils recherchent. N’est-il pas ? Demanda Lili sur un ton extrêmement bas.

Dakarlia ne répondit pas. Elle se mit à genoux, prit son bras gauche d’une main et enleva l’unique bracelet qu’elle y portait.

C’était un bracelet d’or, qui ressemblait d’avantage à une gourmette. Il était très fin, comme Lili n’en avait jamais vu. D’habitude, les bijoutiers font des choses fines mais restent dans l’idée que ça doit être solide. Hors ici, il semblait intensément fragile. Lili remarqua que les maillons reliaient une plaque d’or où était gravé quelque chose, elle plissa les yeux comme pour mieux voir, ou plutôt mieux comprendre. Car, Lili en était sûre, ce qui était gravé n’était sûrement pas de leur langue. Peut-être un prénom ? Non, c’était impossible, même les symboles d’écritures lui étaient inconnus.

Dakarlia regarda l’inscription. Puis elle sembla la lire à voix haute, c’était des paroles totalement incompréhensives pour Lili, mais elle l’écoutait avec attention. Lorsqu’elle eu finit, le bracelet produisit une lumière intense, puis, dans un bruit de craquement, disparu.

-Dakarlia !!! Vous avez… Vous avez… Pourquoi avez-vous fait ça ?!

-Je ne voulais pas que mon enfant meure… Si jamais je devais y rester… lui survivra.

-Mais c’est totalement défendu par la loi de le faire avant sa naissance!

-Plait-il ?! La loi, la loi… Le gouvernement et ses lois ne peuvent plus rien pour nous, possesseurs de la « Protection ». Regardez ce qu’ils font ! Ils nous pourchassent, tuant de malheureux humains sur leurs passages ! Nous ne faisons pas partit du même milieux, eux et nous. Ils nous excluent, je ne vois pas pourquoi nous respecterions leurs règles !

-Ce sont les gens comme vous, qui poussent le gouvernement à mener de tels assauts.  S'était énervée Lili.

 

 Cette nuit là fut la dernière pour Dakarlia. Je suis tout de même heureuse de vous dire qu’elle n’est pas décédée suite à une attaque, non. Elle est morte en mettant au monde l’enfant qu’elle attendait. C’était dans son contrat, elle ne pouvait y échapper. Mine de rien, elle aura été maîtresse de son destin, et c’est ce qu’elle avait désiré.

Quand a Lili…


[...]

 

 

 

 

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Commentaires
C
Moi je rajouterais : "Quand au bébé ..."<br /> Sinon et bien je suis agreablement surpris par ce début d'histoire. C'est captivant du début à la fin malgré une syntaxe inégale(on passe de l'exellent au franchement simpliste ... voir quelques bouts de phrase à revoir complètement mais dans l'ensemble, il n'y a rien de choquant.<br /> J'ai aimé, j'ai facilement réussi à m'immerger dans l'histoire ... une suite ?
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